Le “contrat” de l’homme de Picardie Idées politique by lombardi - 3 mars 20176 mars 2017 EM : Le deuxième chantier sera celui de la société du travail. Dès le début du quinquennat, je demanderai au gouvernement de simplifier le droit, de réformer l’assurance chômage pour en faire un droit universel avec des exigences nouvelles (10) pour chacun. Cela s’accompagnera d’un plan inédit pour la formation et la qualification de nos concitoyens les plus fragiles (11). Je veux par là créer des emplois, protéger efficacement chacun et améliorer le pouvoir d’achat des travailleurs. 10 : « ces exigences nouvelles pour chacun » qui closent le premier paragraphe consistent de facto à diminuer les prestations de tous ceux qui en ont besoin pour initier à nouveau le chantage à l’acceptation de la fameuse « offre raisonnable » contre toute logique de progression professionnelle et d’épanouissement personnel ce qui entre directement en conflit avec la recherche le créativité et « tout le toutim » mais c’est vrai – suis-je ballot – qu’il ne s’agit du même chantier ! La simplification est surtout d’ordre comptable en l’occurrence. Le mot « exigences» – dont la nouveauté garantit par avance l’inocuité : le nouveau n’est jamais mauvais mais positif, a été préféré au mot devoir car l’association de ce dernier avec le travail objective un sous-texte qui entre en résonance avec le très cohercitif et terrifiant « arbeit macht frei » lequel aphorisme structura une époque moins paillette. 11 : les néo-déviants qui peupleront les camps de la désespérance à ciel ouvert que sont en train de devenir les endroits de relégation que les technocrates affublent d’acronymes euphémistiques au chic très novlanguien : ZEP… ZUP, REP… bref les « quartier(s) » se recruteront parmi la foule des refuzniks des deux offres raisonnables d’emploi. Tant pis, tant mieux : « c’est eux qui voient » comme dit l’humoriste. Dans ce pays, une série de recoupements officiels établit l’existence de 460 000 jeunes invisibles. Sur cette disparition du radar de la république pas un mot. Share on Facebook Share Share on TwitterTweet Share on Pinterest Share Share on LinkedIn Share Share on Digg Share Send email Mail Print Print Pages: 1 2 3 4 5 6